Organisés par la fondation Tang, la première édition des cours d’apprentissage du Bassa’a, du Bakoko, du Bassoo et du Bati s’est achevée le 21 aout dernier par la remise des prix aux des lauréats.
Quartier Nkoldongo (Yaoundé IV) ce 21 aout 2024. La fondation Tang est parée de ses plus belles décorations à l’occasion de la cérémonie de clôture des cours de vacances en langues nationales Bassa’a, Bakoko, Bassoo et Bati dédiés aux élèves pendant la période de vacances.
Ils sont une vingtaine au total à avoir répondu présent depuis l’ouverture de ces cours en juillet dernier. Pendant un mois et demi, les jeunes vacanciers dont l’âge varie entre trois ans et la vingtaine d’années ont plongé au cœur des cultures des peuples du littoral du Cameroun.
L’initiative fortement encouragée par Maître Tang, avocate au Bareau du Cameroun a une visée noble. Selon le président chargé du comité d’organisation des cours de vacances, la langue Bati est en train de disparaitre du fait des mixages culturels et de la minorité des locuteurs de cette langue. D’où la nécessité de l’enseigner dans les centres de formation. Objectif, favoriser sa vulgarisation au sein des plus jeunes pour éviter qu’elle disparaisse.
Les apprenants ayant pris part à cette session ont donc été initiés au chant et à la danse. Savoir qu’ils ont bien acquis. Au cours de la cérémonie de clôture de l’apprentissage, les apprenants ont tour à tour compté de 0 à 10, chanté le refrain de l’hymne national du Cameroun, et jouer des instruments traditionnels en scandant le refrain «Saï Saï».
D’après les responsables de l’initiative, cette première édition n’a pas été un long fleuve tranquille. Malgré la volonté manifeste d’enseigner à ces jeunes la culture camerounaise, il s’est posé un problème, celui du manque de manuels suffisants pour l’apprentissage de la langue Bakoko.
Marie-Noëlle Etoungou (stagiaire)