Les changements climatiques exacerbent leur précarité. Sécheresses prolongées, inondations imprévisibles, érosion des sols et perte de biodiversité transforment leurs champs en terrains incertains.

Chaque semence plantée est un pari contre la nature qui se dérègle. Dans ce contexte, l’accès aux ressources devient un enjeu vital. L’eau, la terre et le financement ne sont pas toujours à portée de main. Les infrastructures agricoles sont souvent inexistantes, et l’accès aux crédits, aux technologies ou aux informations climatiques reste un privilège rare.
Pourtant, loin de se résigner, ces femmes innovent et s’organisent. Coopératives, jardins communautaires, adoption de pratiques agro-écologiques et d’énergies renouvelables : autant de réponses locales à un défi global. Mais ces initiatives ont besoin de soutien. Politiques publiques ciblées, programmes de formation, accès au marché et inclusion financière sont indispensables pour transformer la vulnérabilité en puissance durable.
Ignorer ces femmes, c’est compromettre l’avenir alimentaire et environnemental de nos nations. Les soutenir, c’est investir dans la résilience des communautés rurales, la sécurité alimentaire et la justice climatique. La 30ᵉ Journée mondiale de la femme rurale n’est pas seulement une célébration : c’est un appel à agir, pour que la voix et les efforts des femmes rurales soient reconnus, protégés et valorisés. Face aux défis du climat et des ressources, elles ne doivent plus être seules.
À l’occasion de la 30ᵉ Journée mondiale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre dernier, il est crucial de braquer les projecteurs sur celles qui, au cœur de nos campagnes, portent la résilience de nos sociétés. D’où le présent zoom.
