BEAC

Flash d’infos sous- régionales, Revue des Unes

ENSEMBLE POUR UNE INTÉGRATION RÉGIONALE DYNAMIQUE ET ÉMERGENTE

La 16ème Conférence des Chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est tenue en septembre 2025, à Bangui. Cette rencontre de l’Afrique Centrale s’est démarquée par la passation de la présidence entre la Centrafrique et le Congo. Les sujets évoqués font référence à l’intégration régionale et la relance économique, soutenus par le lancement de la 16ème Journée de la CEMAC en mars 2025, axée sur les libertés de circulation.  Sur le plan économique, le rapport de la BEAC de juin 2025 souligne un ralentissement mondial et une inflation en baisse, tandis que des réformes sont nécessaires pour la stabilité macroéconomique régionale, selon un rapport du FMI de juillet 2025.Tous les détails dans ce bulletin d’information sur Radio Intégration, avec Nina Prisca MEKAM et une touche technique de Josué NABRAL.

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Mutations Économiques, engagement Social et rayonnement Culturel en Afrique Centrale .

De la réforme des transferts financiers hors CEMAC pilotée par la BEAC aux forums sur la finance islamique, la biodiversité et l’entrepreneuriat féminin, en passant par les colloques internationaux et les préparatifs de l’élection présidentielle de 2025, l’actualité en Afrique centrale et au Cameroun est marquée par une effervescence multisectorielle. Zoom sur les faits saillants qui dessinent les contours d’un espace régional en pleine mutation.

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CEMAC : Une semaine décisive pour la coopération économique, financière et culturelle en Afrique centrale

La sous-région d’Afrique centrale a vécu une séquence diplomatique, économique et culturelle particulièrement intense. Du renforcement de la coopération régionale à travers le renouvellement de l’accord entre la CEMAC et l’OHADA, à la 16e session ordinaire de la conférence des chefs d’États de la CEMAC, en passant par la 3e édition des Journées communautaires de la finance islamique CEMAC et la toute première Journée économique et financière organisée par la BEAC, les initiatives se sont multipliées. Sur le plan entrepreneurial, un webinaire d’envergure a été coorganisé par la CEA et le ministre gabonais de l’entrepreneuriat, du commerce et des PME-PMI. La sphère culturelle n’a pas été en reste avec le lancement officiel de la 6e Coupe du monde de la presse culturelle, baptisée « Francophilie ». Dans le secteur privé, le groupe Lekama a marqué son expansion régionale en installant son nouveau siège à Tsinga village, au cœur de Yaoundé, au Cameroun. Autant de signaux forts qui traduisent une volonté partagée d’accélérer l’intégration, l’innovation et l’ouverture dans la sous-région.

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Afrique centrale en mouvement, échos du continent

Au croisement des dynamiques locales et continentales, ce bulletin met l’accent sur les résolutions majeures et les grandes annonces qui façonnent l’actualité en Afrique centrale et au-delà. Entre les décisions de la BEAC, les initiatives camerounaises, les sommets internationaux, les mobilisations autour des femmes et les arbitrages de la CAF, l’Afrique centrale affirme sa place dans les grandes mutations du continent.

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L’Afrique centrale entre intégration régionale et ouverture internationale : diplomatie, économie et innovation au cœur des priorités

Dans ce bulletin , nous mettons en lumière les événements majeurs qui marquent l’actualité de l’Afrique centrale et ses liens avec le reste du monde. De la Journée du partenariat à Douala au premier congrès des ambassadeurs du club Russie-Afrique à Moscou, en passant par les travaux de la BEAC, les efforts de régulation de la CEMAC, les avancées en intelligence artificielle ou encore les perspectives de l’économie bleue dans le golfe de Guinée, ces initiatives traduisent une dynamique régionale tournée vers le développement, la coopération et l’innovation.

Flash d’infos sous- régionales, Tendance d’aujourdhui et de demain

Réglementation de change, dépendance aux importations

Yvon Sana Bangui, le Gouverneur de la BEAC, explique. Réglementation de change, dépendance aux importations. En zone Cemac, les données de la situation sont connues. Dans cette édition de Tendance d’aujourd’hui et de demain, cette situation est davantage éclaircie par une voix autorisée, celle de Yvon Sana Bangui, le Gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

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Blanchiment de capitaux: la BEAC apostrophe les établissements de crédit

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) hausse le ton sur certains établissements de crédit. Ceux notamment qui font preuve de négligence dans le traitement à accorder au fonctionnement des comptes libellés en FCFA appartenant à des non-résidents. «Les différents contrôles ont permis d’identifier un nombre important d’opérations au crédit et au débit des comptes des non-résidents libellés en FCFA sans liens avec l’objet du compte ou pour lesquelles aucun bénéficiaire effectif n’a pu être identifié par l’établissement de crédit teneur desdits comptes», souligne la Beac dans une lettre circulaire datant du 19 septembre 2024. Au sens de la banque centrale, ces actes constituent un enfreint aux textes communautaires sur le règlement de change et la répression du blanchiment des capitaux, du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique centrale. Car, des instructions desdits textes, banques sont tenues à l’obligation de vigilance à l’égard de la clientèle (identification des clients et leurs relations d’affaires, surveillance des opérations effectuées en vue de leur conformité aux activités déclarées et de la provenance des fonds). Et pourtant sur le terrain, «il a été décelé une pratique répréhensible de virements en faveur de comptes libellés en FCFA de certains correspondants bancaires et d’établissements financiers étrangers, en règlement d’importations de biens et services non déclarées aux autorités douanières et non domiciliés auprès des établissements de crédit, et subséquemment non apurés», a constaté la Beac. Bien plus, «les mouvements sur les comptes considérés font encore ressortir des opérations ordonnées par les bureaux de change de la Cemac, assimilées à des importations de billets de banque étrangers sans autorisation préalable de la banque centrale». Toutes choses qui confortent la Beac dans son injonction aux établissements de crédit à se conformer à la réglementation en vigueur. Louise Nsana

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2025-2050 : le Per new-look, tenants et aboutissants

Le nouveau Programme économique régional se veut intégré, émergent et socialement prospère. La Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) veut disposer d’un nouveau Programme économique régional (Per), qui s’étalera sur la période 2025-2050. «C’est une véritable stratégie cohérente de développement, en vue d’accélérer l’intégration régionale et le développement socioéconomique des Etats de la Sous-région», indique Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la Cemac. Ce nouveau Programme, axé sur la recherche de l’efficacité et l’atteinte des résultats concrets, devrait être assorti d’objectifs spécifiques précis par axe, de critères de réalisation bien définis, d’indicateurs de performance et des délais précis de réalisation de chacune des actions, réformes et mesures identifiées ainsi que des critères d’évaluation.L’objectif principal du nouveau Per est de faire de la zone Cemac, «un espace économiquement intégré, émergent, socialement prospère, culturellement riche, où la sécurité et la paix règnent durablement» martèle le président de la Commission de la Cemac. De plus, continue-t-il, le nouveau document devrait se fonder sur «l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la démocratie, par la création d’une communauté moderne, ouverte à l’innovation et à la technologie, unie, solidaire et tolérante, contribuant efficacement à l’amélioration constante de la qualité de vie de toutes les populations». Il s’agit de prévoir une matrice des principales actions de mise en œuvre du nouveau programme afin de traduire en actions concrètes les décisions et orientations des chefs d’Etat de la Cemac. Pour que la Cemac soit une économie émergente à l’horizon 2050, «ce nouveau Per est fondé sur une hypothèse réaliste d’un taux de croissance moyen du PIB par habitant en termes réels de la Communauté de 5% au cours de la période 2025-2035 et de 7,5% entre 2035 et 2050» affirme le président de la Commission de la Cemac. Axes stratégiquesPour atteindre l’objectif principal, le nouveau Per table sur les différents axes stratégiques, en l’occurrence le développement des infrastructures de base et le renforcement de l’intégration régionale pour la compétitivité des économies de la sous-région; la mobilisation du financement à travers l’organisation des tables – rondes dans l’espace Cemac ou dans les pays amis; le développement des échanges intracommunautaires et la préparation de la Cemac à tirer le meilleur profit des potentialités de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf); la production et distribution d’une énergie stable, verte et accessible aux populations; l’accélération des réformes structurelles; la diversification économique, le développement industriel et le développement du secteur privé; la mise en œuvre de la stratégie communautaire d’import-substitution; le développement du capital humain, de l’économie numérique, de la recherche et de la technologie; la protection de l’environnement et la transformation des matières premières et des ressources naturelles, en vue de la gestion durable des écosystèmes, de la conservation de la biodiversité et du développement durable; la promotion et valorisation du tourisme, du patrimoine culturel et artistique en Afrique centrale.«Le suivi de la mise en œuvre des actions sera assuré par les Etats membres, les Institutions sous-régionales (Commission de la Cemac, Beac, Bdeac, Pref-Cemac, etc.) qui en rendront compte régulièrement aux hautes autorités compétentes de notre Communauté, pour appréciation ou orientations nécessaires à donner», précise Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Pref-Cemac. Résultats escomptésLes populations attendent de ce nouveau Per un cadre de vie décent, garantissant les conditions optimales pour l’éducation, la santé, la sécurité, et la transformation structurelle des économies de rente vers des économies de production fortes, inclusives, vertes et durables. Il est important de souligner, dans cet ordre d’idée, qu’un accent particulier sera mis sur «le dispositif de mise en œuvre du nouveau Per au niveau régional et national, et ensuite sur le mécanisme de suivi/évaluation, seules conditions pour l’atteinte des résultats», rassure Baltasar Engonga Edjo’o. Il convient également de préciser que ce nouveau Per s’inspire des «expériences asiatique et sud-américaine et en s’appuyant sur l’hypothèse d’un taux de croissance potentiel de 7% du revenu par habitant de la Cemac». Le coût estimatif de sa mise en œuvre est évalué à 56.466 milliards de FCFA. Diane Kenfack

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Marché des valeurs du Trésor en zone Cémac: des mesures drastiques attendues

Les autorités communautaires comptent mettre en place un nouveau cadre (infrastructurel, juridique et humain), avec un accompagnement de la Banque des États de l’Afrique centrale dans le souci de redynamiser le marché domestique. L’objectif est de renforcer l’attractivité du marché à l’international.  Parmi les solutions envisagées figurent l’amélioration des politiques budgétaires, l’efficacité de la politique monétaire, la réforme de la fiscalité et le professionnalisme des acteurs du marché. « Nous devons promouvoir l’éthique financière à travers la formation des acteurs », a insisté le président du Cadre permanent de concertation (CPC-TP), Raymond Yoka Ikama, au cours de la 11e session de cette instance, ouverte le 3 septembre 2024 à Brazzaville   À ces mesures, il faut ajouter la nécessité de moderniser le mode de gestion de la dette publique et d’assurer une gestion active de la trésorerie. Le compte unique du Trésor demeure la voie royale, estime un autre expert. Les Trésors sont invités à recourir à des souscriptions au taux d’intérêt faible et de maturité longue. La couverture des investissements publics par le recours au marché domestique représente un élément central de la stratégie de développement de la Cemac. Les pays membres ont besoin de ces ressources pour financer les projets sociaux et accélérer le développement de leurs économies.  Près de 13 ans après sa création, le marché des valeurs du Trésor de la Cemac fait face à la baisse des souscriptions, à l’accumulation des arriérés, au manque de transparence des activités des Trésors publics. Bien plus, indiquent des tendances actualisées, il attire de moins en moins d’investisseurs, alors que les États membres ont besoin d’argent. La situation est attribuée à la faible capacité des Trésors publics à rassurer les investisseurs, à respecter les échéances de remboursement et à communiquer avec le réseau des SVT, principalement des banques commerciales. Jean-René Meva’a Amougou

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Cemac:  enfin de la liquidité avec 150 millions de pièces de monnaies

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) va injecter 150 millions FCFA de monnaie divisionnaire de la gamme existante dans le circuit économique, afin de juguler la pénurie récurrente des «jetons». La banque centrale donne jusqu’au 31 décembre prochain à ses services pour répartir totalement les stocks commandés. La Beac a fait fabriquer des pièces de 25, 50 et 100 FCFA, à hauteur de 150 millions FCFA, d’après une circulaire adressée le 13 août dernier par le directeur général de l’exploitation de la banque centrale aux directeurs nationaux et directeurs des agences BEAC. L’objectif de cette opération est de faire face à la persistance de la pénurie des pièces de monnaie dans les pays de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). La mise en circulation des pièces de monnaie est attendue depuis 2023, une gamme de monnaie divisionnaire qui devrait redynamiser les circuits économiques de la sous-région et rétablir l’équilibre. C’est au cours de la session du comité de politique monétaire de la Banque centrale, en mars 2023, que l’institut d’émission monétaire avait pris la décision de réinjecter 150 millions FCFA en pièces afin de juguler la pénurie. La décision de la Banque centrale d’émettre 150 millions de pièces de monnaie est perçue par les observateurs comme un bol d’air pour l’espace communautaire. Cela devrait permettre une amélioration de la liquidité du système financier de la sous-région et garantir que les transactions de petite valeur se déroulent sans entrave. Selon les autorités de la Beac, cette initiative va stimuler l’activité économique, renforcer la stabilité financière et encourager l’inclusion financière en rendant les transactions plus accessibles à tous. En facilitant les transactions de faible valeur, cette mesure permettra une circulation plus fluide des fonds, ce qui est crucial pour les petites entreprises et les échanges commerciaux informels. La Beac prévoit que cette amélioration de la liquidité contribuera à renforcer la stabilité économique de la région, à stimuler l’activité économique et à promouvoir une meilleure inclusion financière. Les entreprises locales, en particulier celles opérant dans le secteur informel, devraient voir une réduction des obstacles liés aux paiements en espèces, ce qui pourrait se traduire par une augmentation de leur chiffre d’affaires et une meilleure rentabilité. Par ailleurs, l’accès facilité à des pièces de monnaie pourrait encourager les investissements dans des secteurs autrefois pénalisés par la pénurie de liquidités. En réponse à la pénurie de pièces en circulation, exacerbée par le détournement vers l’Asie, la Beac prévoit de lancer une nouvelle gamme de pièces fin novembre. Cette nouvelle série sera dotée de mesures de sécurité renforcées pour prévenir les abus et les trafics. Les nouvelles pièces sont conçues pour être plus sécurisées, réduisant ainsi les risques de détournement et de contrefaçon. Cette initiative vise à rétablir l’équilibre monétaire dans la région et à sécuriser le système financier contre les pratiques illicites. Vigilance accrue des autorités sécuritaires La Beac a également appelé les autorités sécuritaires à intensifier leur vigilance sur les mouvements de personnes et de biens. Les autorités doivent renforcer les contrôles aux frontières, tant terrestres, maritimes qu’aériennes, pour éviter les abus et garantir l’intégrité des nouvelles pièces mises en circulation. Cette mesure de sécurité est essentielle pour assurer le succès de la nouvelle initiative monétaire et pour protéger l’économie régionale contre les menaces externes. Pour les investisseurs, cette initiative offre des opportunités intéressantes. L’amélioration de la liquidité et la sécurité accrue du système monétaire régional peuvent rendre la Cemac plus attrayante pour les investissements, en particulier dans les secteurs où les transactions en espèces sont prédominantes. Les entreprises et les investisseurs doivent considérer cette réorganisation monétaire comme une chance de s’engager dans une région en pleine transformation économique et de capitaliser sur les opportunités croissantes offertes par un environnement financier stabilisé. Jean-René Meva’a Amougou

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