Bdeac

Flash d’infos sous- régionales, Revue des Unes

Abong-Mbang–Lomié et Carrefour Biyebe–Bengbis bientôt bitumées

Le 12 août 2025, au ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, une convention de financement a été signée entre le gouvernement camerounais et la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC). Ce projet ambitieux, qui concerne le bitumage des axes Abong-Mbang–Lomié et Carrefour Biyebe–Bengbis, marque une étape décisive pour désenclaver les régions concernées, dynamiser le commerce et renforcer le développement local .

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Troisième session conjointe du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et d’experts (CIE) de l’Afrique centrale et de l’Est : rendez-vous à Yaoundé du 15 au 18 octobre 2024

Pour la troisième année consécutive, les Bureaux sous régionaux de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pour l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Est organiseront leur session conjointe du CIE à Malabo (Guinée Equatoriale). D’après une annonce officielle, les assises se tiendront du 15 au 18 octobre 2024. Y sont conviés : des hauts fonctionnaires et experts de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Est, des décideurs les plus éminents, notamment les ministres et les chefs d’institutions et/ou leurs collaborateurs de haut rang. Y sont également attendus : des représentants des États membres de l’Afrique centrale et de l’Est, de la Commission de l’Union Africaine, des Communautés économiques régionales, et des organismes intergouvernementaux, ainsi que des représentants du secteur privé, des institutions internationales, des universités, centres de recherche et des organisations de la société civile, y compris des groupes de femmes et de jeunes, des groupes de travail stratégique (GTS) et d’autres parties prenantes concernées. Selon nos sources, en plus de permettre aux experts d’échanger sur des questions de développement économique et social, l’autre enjeu de cette session est d’examiner les questions réglementaires liées au mandat et au fonctionnement des bureaux sous régionaux d’Afrique centrale et de l’Est. Les travaux sont placés sous le thème : « Mise en œuvre rapide des solutions de recherche et d’innovation pour accélérer la diversification économique en Afrique Centrale et de l’Est ». A en croire le CEA/BSR-AC, « cette thématique trouve sa justification dans la déclaration des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine qui, à l’issue de leur sommet extraordinaire en avril 1980 à Lagos (Nigeria), se sont engagés dans le Plan d’action de Lagos dans la promotion de la science, la technologie et l’innovation au service du développement du continent, et plus récemment encore, en juin 2014, ont renouvelé leur engagement en adoptant la stratégie décennale pour la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique (STIS-2024), appelant, pour l’essentiel, les pays membres à passer à l’action pour accélérer le pas vers le passage à des économies assurément impulsées par l’innovation». En rappel Le CIE est l’organe de supervision des activités des Bureaux sous régionaux (BSR) de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il constitue un forum d’échange entre les experts originaires des Etats membres, des communautés économiques régionales, et de leurs institutions spécialisées, le secteur privé, les chercheurs, la société civile et les autres partenaires techniques et financiers. Le CIE se réunit tous les ans pour définir et contrôler la mise en œuvre du programme de travail des BSR, et discuter des principaux enjeux et défis liés au développement économique et social de chaque sous-région en vue de formuler des recommandations appropriées pour y faire face. Jean-René Meva’a Amougou

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2025-2050 : le Per new-look, tenants et aboutissants

Le nouveau Programme économique régional se veut intégré, émergent et socialement prospère. La Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) veut disposer d’un nouveau Programme économique régional (Per), qui s’étalera sur la période 2025-2050. «C’est une véritable stratégie cohérente de développement, en vue d’accélérer l’intégration régionale et le développement socioéconomique des Etats de la Sous-région», indique Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la Cemac. Ce nouveau Programme, axé sur la recherche de l’efficacité et l’atteinte des résultats concrets, devrait être assorti d’objectifs spécifiques précis par axe, de critères de réalisation bien définis, d’indicateurs de performance et des délais précis de réalisation de chacune des actions, réformes et mesures identifiées ainsi que des critères d’évaluation.L’objectif principal du nouveau Per est de faire de la zone Cemac, «un espace économiquement intégré, émergent, socialement prospère, culturellement riche, où la sécurité et la paix règnent durablement» martèle le président de la Commission de la Cemac. De plus, continue-t-il, le nouveau document devrait se fonder sur «l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la démocratie, par la création d’une communauté moderne, ouverte à l’innovation et à la technologie, unie, solidaire et tolérante, contribuant efficacement à l’amélioration constante de la qualité de vie de toutes les populations». Il s’agit de prévoir une matrice des principales actions de mise en œuvre du nouveau programme afin de traduire en actions concrètes les décisions et orientations des chefs d’Etat de la Cemac. Pour que la Cemac soit une économie émergente à l’horizon 2050, «ce nouveau Per est fondé sur une hypothèse réaliste d’un taux de croissance moyen du PIB par habitant en termes réels de la Communauté de 5% au cours de la période 2025-2035 et de 7,5% entre 2035 et 2050» affirme le président de la Commission de la Cemac. Axes stratégiquesPour atteindre l’objectif principal, le nouveau Per table sur les différents axes stratégiques, en l’occurrence le développement des infrastructures de base et le renforcement de l’intégration régionale pour la compétitivité des économies de la sous-région; la mobilisation du financement à travers l’organisation des tables – rondes dans l’espace Cemac ou dans les pays amis; le développement des échanges intracommunautaires et la préparation de la Cemac à tirer le meilleur profit des potentialités de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf); la production et distribution d’une énergie stable, verte et accessible aux populations; l’accélération des réformes structurelles; la diversification économique, le développement industriel et le développement du secteur privé; la mise en œuvre de la stratégie communautaire d’import-substitution; le développement du capital humain, de l’économie numérique, de la recherche et de la technologie; la protection de l’environnement et la transformation des matières premières et des ressources naturelles, en vue de la gestion durable des écosystèmes, de la conservation de la biodiversité et du développement durable; la promotion et valorisation du tourisme, du patrimoine culturel et artistique en Afrique centrale.«Le suivi de la mise en œuvre des actions sera assuré par les Etats membres, les Institutions sous-régionales (Commission de la Cemac, Beac, Bdeac, Pref-Cemac, etc.) qui en rendront compte régulièrement aux hautes autorités compétentes de notre Communauté, pour appréciation ou orientations nécessaires à donner», précise Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Pref-Cemac. Résultats escomptésLes populations attendent de ce nouveau Per un cadre de vie décent, garantissant les conditions optimales pour l’éducation, la santé, la sécurité, et la transformation structurelle des économies de rente vers des économies de production fortes, inclusives, vertes et durables. Il est important de souligner, dans cet ordre d’idée, qu’un accent particulier sera mis sur «le dispositif de mise en œuvre du nouveau Per au niveau régional et national, et ensuite sur le mécanisme de suivi/évaluation, seules conditions pour l’atteinte des résultats», rassure Baltasar Engonga Edjo’o. Il convient également de préciser que ce nouveau Per s’inspire des «expériences asiatique et sud-américaine et en s’appuyant sur l’hypothèse d’un taux de croissance potentiel de 7% du revenu par habitant de la Cemac». Le coût estimatif de sa mise en œuvre est évalué à 56.466 milliards de FCFA. Diane Kenfack

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