A New York, du 22 au 23 septembre 2024, se tiendra l’édition du « Sommet de l’Avenir ». L’événement qui réunira États, organisations de la société civile, secteur privé et jeunesse a pour thème : « Solutions multilatérales pour un lendemain meilleur ».
Dans leur volonté de marquer les esprits lors de ce grand raout diplomatique et géostratégique, les autorités camerounaises ont tenu « une consultation nationale », les 12 et 13 septembre, au à Yaoundé. Au ministère des Relations extérieures (Minrex) qui a servi de cadre à cette activité, les prises de paroles sont restées centrées sur les priorités et les intérêts du Cameroun, ainsi que sur ses enjeux stratégiques liés au Sommet.
D’après la cellule de communication du Minrex, « cela a servi à mobiliser toutes les catégories sociales, de façon à donner consistance et chair à la vision du Cameroun en matière politique (paix, démocratie et droits de l’homme) ; de la diversité culturelle ; de formation sous toutes ses formes ; de la coopération économique au service du développement durable ».
Au cours de ce Sommet (qui aurait dû se tenir en 2023, mais qui a officiellement été repoussé d’une année « en raison de la guerre menée par la Russie en Ukraine »), le rendez-vous de New York s’annonce particulièrement « chaud ».
C’est l’option choisie par plusieurs pays de la sous-région. « Ils entendent débarquer dans la salle avec un discours avec un discours appelant le Nord à retomber dans les ornières maintes fois dénoncées », analysent Dr Daniel Nkomba, internationaliste camerounais. Sur la base des informations que ce dernier assume, « tous les dirigeants d’Afrique centrale présents au récent Sommet Chine-Afrique ont, avec les hôtes de la rencontre de Beijing, préparé un discours qui propose un cadre visant à garantir une coopération internationale robuste et efficace pour les décennies à venir, en renouvelant un système international dont les fondations remontent à très loin ».
Ongoung Zong Bella