Dans l’espace Cemac, quels sont les pays qui influencent les préférences et les comportements de divers acteurs sur la scène internationale (Etats, entreprises, communautés, publics, etc.) par l’attraction et la persuasion plutôt que par la force et la coercition? La réponse donnée par Le Global Soft Power Index 2025, publié par le cabinet Brand Finance octroie la première place au Cameroun. Sur 54 pays africains listés, celui de Paul Biya (110e mondial) occupe le premier rang dans la zone Cemac. «Il est le plus en vue lorsqu’il s’agit d’influencer les relations internationales en sa faveur par un ensemble de moyens tels que sa culture, ses médias et communication, ses valeurs ou encore son modèle de développement durable», commente Brand Finance.
Selon ce cabinet londonien, le Cameroun est talonné par la RCA (République Centrafricaine) (18e africain et 1116e mondial). Cette position, le pays la doit à son «potentiel de croissance future grâce aux impacts significatifs des projets d’infrastructures».
Comme troisième de la zone Cemac, l’on retrouve la République du Congo (28e africain et 138e mondial). Elle est suivie respectivement par la Guinée équatoriale (40e africain et 161e mondial), le Gabon (43e africain et 164e mondial) et le Tchad (50e africain et 176e mondial).
Pour réaliser son indice, Brand Finance s’est basée sur une enquête menée auprès de plus de 173 602 personnes dans 102 pays, afin de recueillir les données sur les perceptions mondiales des 193 Etats membres des Nations Unies. Chaque pays est noté selon 55 critères différents, dont le degré de développement économique, les relations avec les autres pays, la gouvernance, le degré de tolérance chez la population, la convivialité, le potentiel de croissance future et la facilité de faire des affaires, pour obtenir un score global sur une échelle allant de 0 à 100 points.
Ongoung Zong Bella
