Plaque tournante de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), le Cameroun s’est adjugé le projet d’amélioration du trafic et des échanges entre les pays de la sous-région et ceux de l’Afrique de l’Ouest. Entre 2020 et 2024, ce pays a pu mobiliser 1 967,1 milliards FCFA pour le financement des programmes intégrateurs y relatifs, a-t-on appris d’Emmanuel Nganou Djoumessi, le 4 mars dernier à Yaoundé.

C’était au cours de la 9e session du Comité national de pilotage des programmes routiers intégrateurs, projet de facilitation des transports et de transit en zone Cemac et du projet de transport multimodal, dont l’objectif était d’»apprécier les avancées et propositions contenues dans les plans de travail assortis des budgets annuels 2025, des agences d’exécution des volets routier et aérien du Projet de Transport Multimodal».
Desdits échanges, il ressort que quelques-unes des routes ont été livrées. C’est le cas de l’axe Sangmelima-Djoum, Mintom-Lele, Tam reliée au Congo Brazzaville et de Batchenga-Yoko-Lena-Tibati qui relie la région du Centre à celle de l’Adamaoua. Quant aux travaux en cours, il s’agit des tronçons de la Cross river qui relie le Cameroun au Nigéria, d’un montant de 21 milliards FCFA. Dans le même lot, se trouvent aussi les axes Ngaoundé-Garoua (242 milliards) et Tchakamari-Kousseri. En plus de cela, il faut noter l’achèvement des travaux du pont sur le Logone, voie de liaison avec le Tchad et celui sur la Cross river reliant le pays au Nigéria.
En dépit de ces avancées, beaucoup reste à faire pour accélérer les échanges entre les divers pays de la zone Cemac et d’ailleurs, s’est soucié Emmanuel Nganou Djoumessi. Aux prestataires, le Mintp a recommandé plus de rigueur dans le respect des délais.
Joseph Julien Ondoua Owona
