Tenants et aboutissants présentés à Yaoundé, le 16 juillet 2024, au cours d’une audience avec le ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona.
Les ambitions du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) viennent d’être présentées au ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mintss). Une démarche qui entre dans le cadre du dialogue public-privé. «Nous sommes venus présenter la nouvelle organisation patronale au ministre de tutelle, question de lui présenter le nouveau programme. Nous souhaitons que le dialogue public-privé qui est au cœur de notre action puisse s’améliorer, il faut changer de paradigme et surtout la question de la représentativité du patronat dans le dialogue», confie Célestin Tawamba, président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam).
La rencontre intervient au lendemain de la fusion du Gicam Groupement Inter-patronal du Cameroun (Gicam) Entreprises du Cameroun (Ecam), survenue le 14 décembre 2023 et qui a donné naissance au Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam). Dans la quête du dialogue entre le secteur privé-public, le président du Gécam tient à rappeler que la nouvelle entité n’est pas un syndicat. «Nous sommes là pour avoir un regard sur le développement de l’économie, de la santé des entreprises, du développement des entreprises, mais aussi du développement du Cameroun … C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas porter devant le gouvernement des sujets qui peuvent mettre à mal l’État», souligne Célestin Tawamba. Il poursuit: «il est important de repenser le dialogue public-privé; étant donné que les rapports entre les entreprises et l’État sont extrêmement importants. C’est la raison pour laquelle nous avons institutionnalisé un évènement annuel qui sera organisé à Yaoundé pour permettre à tous les ministres de participer, pour ce faire, le premier événement va se tenir au mois de mars 2025», annonce le président du Groupement des entreprises du Cameroun. L’évènement, pour sa réussite, aura besoin de l’appui du gouvernement, de l’appui des partenaires, on aura l’occasion de parler si tous les outils qui concourent à l’environnement des affaires reposent sur le dialogue public-privé».
Pour favoriser le dialogue entre le patronat et les entreprises, nous allons mettre en place des délégués régionaux. Ceci, en vue de «bâtir une organisation patronale solide, pour cela, il est question de voir ce qui fragilise. Sans faire dans la langue de bois, le véritable problème, c’est le financement de l’organisation patronale, elle fonctionne sur les cotisations qui se veulent volontaires», s’indigne Célestin Tawamba.
Pour rappel, le Gecam en tant que représentant du secteur privé auprès des pouvoirs publics travaille en permanence sur les sujets économiques au rang desquels: l’environnement des affaires, l’accélération de la croissance, la compétitivité des entreprises, la promotion d’une agriculture de seconde génération, le développement des Petites et moyennes entreprises (PME) et Très Petites entreprises (TPE).
Olivier Mbessité
