Les concernés ont été contraints de quitter leurs foyers du fait des exactions des groupes armés.
Le contexte sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord reste instable ; alors que cette partie du pays est confrontée à diverses fragilités liées notamment aux chocs climatiques et à une grave crise humanitaire. Divers épisodes de violence y sont enregistrés. Soit 118 incidents sécuritaires enregistrés pour le seul mois de juillet 2024 dans les départements du Mayo Tsanaga, Mayo Sava et Logone et Chari, selon des données du Bureau de coordination de l’action humanitaire (Ocha). Le résultat induit par les actions des Groupes armés non étatiques (Gane) a y a conduit à la période indiquée à la mort de 25 personnes. 43 autres ont été blessés et 27 personnes sont entrées en captivité. «Les activités des Gane ont entraîné le déplacement de 815 ménages (5 393 personnes) dans les départements du Mayo Tsanaga (Mokolo et Koza) et du Mayo Sava (Mora).
Dans le Logone et Chari, un mouvement de 60 ménages a été enregistré dans le site de Blangoua centre en provenance de Darak», indique l’Ocha dans son rapport de situation le 16 septembre. Un mois plus tôt, l’institution comptabilisait 129 incidents sécuritaires dans cette région. La situation décriée fait état de 38 personnes tuées, 22 personnes en levées et 44 blessés.Â
Louise NSANA
