Emploi des étrangers au Cameroun: lois et règlements au clair

Consacrée aux chefs de missions diplomatiques et assimilés, une session d’explication du dispositif juridique régissant le travail des étrangers sur le territoire camerounais s’est tenue à Yaoundé le 24 janvier 2025.

Photo de famille après la session d’explication

Au Cameroun, les ministères du Travail et de la Sécurité sociale, de l’Administration territoriale et des Relations extérieures ont comptabilisé, région par région, près de 60 000 expatriés en activité. Majoritairement originaires d’une quinzaine de pays, ces personnes sont pour la plupart installées dans les régions du Littoral et de l’Est qui regroupent à elles seules près de 10 000 travailleurs (tous niveaux de qualification confondus) de nationalité étrangère. «Il faut bien que les uns et les autres soient briefés sur les contours et les implications de la législation applicable à l’emploi des étrangers au Cameroun», a déclaré Chinmoun Oumarou. Pour le secrétaire général du ministère camerounais des Relations extérieures, c’est tout le sens de la première réunion de sensibilisation des missions diplomatiques et postes consulaires accrédités au Cameroun. Tenue à Yaoundé le 24 janvier 2025, ladite réunion a contribué à renforcer la compréhension de la partie hôte sur les lois et règlements afférents au dispositif juridique régissant le travail des étrangers sur le territoire camerounais. «L’objectif était de proposer une ressource dont la lecture exhaustive permet de comprendre l’ensemble du contexte juridique de l’activité professionnelle des ressortissants étrangers, ses logiques et les étapes de sa mise en œuvre, mais également un outil pratique dont chaque paragraphe est compréhensible pris isolément, et au sein duquel il est facile de trouver la réponse à la question précise que l’on se pose à un moment donné. Alors, il fallait bien présenter aux chefs de missions diplomatiques et assimilés ce qui est interdit par la loi, Les exceptions autorisées par la loi, les modalités de dépôt des demandes d’autorisation de travail, a expliqué Chinmoun Oumarou.


Au-delà…
Il s’agissait d’expliquer les dispositions de la loi de finances 2025. Celle-ci, dans son chapitre consacré au travail des étrangers au Cameroun, impose des frais de visa par an de 5% du montant des honoraires aux contrats de travail des consultants individuels et experts étrangers. «En renforçant ce dispositif, le gouvernement entend améliorer la collecte de cette recette non fiscale, dont le montant s’élève à 5 milliards FCFA en 2024, pour un objectif affiché de 14 milliards FCFA», relève le Minrex.

Ongoung Zong Bella

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