Ce mois d’octobre 2024, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu) est appelée à procéder au renouvellement de certaines commissions de l’institution mondiale pour les prochains exercices.
L’Afrique centrale, via le République démocratique du Congo et le Cameroun, brigue trois places. Dont une place au sein du Conseil des droits de l’Homme (CDH) sollicitée par la RDC pour la période 2025-2027. Le Cameroun pour sa part brigue la commission de la Science et de la technologie au service du développement pour la période 2025-2028. Le pays de Paul Biya est face à son partenaire bilatérale la RDC à ce scrutin.
La République démocratique du Congo est par ailleurs le candidat de l’Afrique centrale pour l’octroi d’un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu pour la période 2026-2027. L’élection y afférente aura lieu à New York courant juin 2025. Cette candidature est portée en même temps que celle du Libéria. Elle fait suite à la position de son président Felix Tshisekedi dans son discours à la 78e assemblée générale des Nations unies en décembre 2023. Il y soulignait la nécessité d’élargir à deux le nombre de représentants permanents africains au sein de cette instance. Le pays mène depuis le dépôt de sa candidature en août dernier une opération de charme auprès de ses partenaires. Toutefois, les oppositions à son élection ne cessent de se multiplier du fait de la crise sécuritaire d’envergure observée en Ituri et dans le Nord-Kivu.
Louise Nsana
