Plus que six mois et le Tchadien Moussa Faki Mahamoud quittera son poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA).
C’est à la faveur du renouvellement des organes de l’institution continentale par voie de vote en février 2025. Suivant le principe de rotation en vigueur, l’Afrique centrale ne présente aucun candidat à cette haute fonction pour la prochaine mandature. Le privilège revient à l’Afrique de l’Est tandis que la vice-présidence de l’institution est dévolue à l’Afrique du Nord, suivant la liste des candidatures arrêtée au 6 août 2024. De ce fait, le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf (58 ans), le Kenyan Raila Odinga (79 ans) et le Mauricien Anil Gayang (76 ans) entrent en compétition.
Toutefois, l’Afrique centrale est partie prenante à cette opération de renouvellement des organes de l’UA. En effet, 14 ressortissants de la sous-région briguent les postes de commissaires. Le Burundais Sanctus Niragaira et le Congolais Honore Tabuna marquent ainsi leur intérêt pour la Commission de l’agriculture, le développement rural, l’économie bleue et le développement durable. Sur les sept candidatures reçues pour le poste de Commissaire au développement économique, commerce, tourisme, industrie et minerai, quatre proviennent de la sous-région. Notamment du Burundais Liberat fumukeko, du Tchadien Ahmat Abdelkrim, du Congolais Daniel Ngassiki et l’Équato-guinéen Rafael Tung Nsue Bilongo. Pour ce qui est du futur Commissaire en charge de l’éducation, la science, la technologie et l’innovation, le Congo met en lice trois noms face à un ressortissant d’Afrique de l’Ouest et deux d’Afrique du Sud. Le Cameroun tient le flambeau régional à l’élection du Commissaire en charge des infrastructures et l’énergie; tandis que la Centrafrique et le Tchad veulent s’atteler aux affaires politiques, à la paix et la sécurité. Des cinq régions du continent, seule l’Afrique de l’Ouest mise sur un candidat unique par siège.
Louise Nsana
