Le sujet était inscrit à l’ordre du jour d’une réunion sur le développement et la relance du corridor de Lobito – chemin de fer reliant la RDC, la Zambie et l’Angola – ce 22 août 2024 à Kinshasa.
Assises auxquelles ont pris part une délégation américaine, les ministres congolais des Infrastructures, du Portefeuille, des Finances, du Plan et de la Justice, sous l’égide du Vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba. «Les Américains sont venus proposer un partenariat au gouvernement congolais dans le cadre du développement du corridor de Lobito. Ils ont demandé au gouvernement de proposer environ quatre projets phares qu’ils peuvent étudier en semble pour voir dans quelle mesure le gouvernement américain peut mobiliser le financement et proposer des partenariats afin de réaliser ces projets dans le cadre du développement du corridor de Lobito», souligne le coordonnateur de la Cellule d’appui et de suivi des programmes et des activités des corridors de transports, Roger Te-Biasu.
Le corridor de Lobito vise à faciliter les exportations de matières premières critiques depuis la ceinture de cuivre d’Afrique centrale vers le port de Tobito sur la côte atlantique de l’Angola. Le projet de réhabilitation y afférent porte sur un linéaire de 1300 kilomètres de rail. En RDC, ce corridor relie les provinces minières du Tanganyika, du Haut-Lomani, du Lulaba et du Haut-Katanga. «En Zambie et en Angola, les États-Unis ont beaucoup évolué dans les travaux pour relancer ce corridor et c’est le tour de la RDC», indique le haut responsable, faisant ainsi référence à l’enveloppe de près de 322 millions de dollars fournit par le gouvernement américain en faveur de la ligne de fer Zambie Tobito. L’Italie a également pris d’un montant de 320 millions de dollars. Ce qui aura favorisé la fin des travaux en Angola.
Louise Nsana
