A la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), des experts des départements de l’Education, de la recherche et du développement social (DERDS) et ceux des Infrastructures et du développement durable (DIDD) ont eu fort à faire à Bangui du 3 au 7 février 2025. Ces derniers ont rallié la capitale centrafricaine dans le but de procéder à la relecture et à la pré-validation du Code minier de la sous-région.

Il y a ainsi été consacré le principe d’harmonisation des législations minières nationales en vue de créer un environnement d’affaires attractif et de garantir la transparence dans le secteur. A ce titre, «le projet de Code minier énonce les principes visant à améliorer la gouvernance du secteur minier, notamment en assurant la transparence des procédures et la redevabilité des acteurs afin d’éviter la fraude», renseigne un compte-rendu de l’institution. Ledit texte met également l’accent sur l’encadrement des activités minières artisanales, la protection de l’environnement et le respect de la réglementation de changes édictée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Le DERDS et le DIDD appellent la Commission de la Cemac à adopter, à la suite du Code minier fin prêt, un texte communautaire spécifique sur les carrières. Ce, après une collecte des données dans les Etats.
Louise Nsana
