La Société de Presse et d’Édition du Cameroun vient de décerner des médailles d’honneur à 266 anciens personnels et aux personnels en poste, sous l’égide du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss).
Le siège de la Société de Presse et d’Édition du Cameroun (Sopecam SCP) à Yaoundé est en effervescence. L’entreprise abrite depuis lundi dernier les activités marquant le cinquantenaire du quotidien national bilingue Cameroon Tribune. C’est dans cette perspective que son top management a décidé de décerner des médailles aux anciens personnels et aux personnels en poste. Une décision conforme au Code du travail camerounais.
pour le Mintss, «cette cérémonie a pour objectif de célébrer l’excellence au travail. Je saisis l’occasion que nous offre cette tribune pour saluer la trajectoire ascendante de la Sopecam à travers notamment les innovations qui ont su être introduites au profit de nombreux lecteurs. Hier exclusivement Cameroon Tribune, aujourd’hui d’autres publications telles que Nyanga, Cameroon Insider et bien d’autres se sont ajoutées à cette offre éditoriale. Cette progression heureuse dans un contexte de concurrence a accru la place centrale qui est la vôtre dans tous les espaces dédiés à la presse ».
L’occasion faisant le larron, cet évènement a donné lieu à la Sopecam d’exprimer sa fierté et son admiration envers son personnel, mais aussi pour soumettre quelques doléances à l’État. « Nous sommes fiers de notre travail et allons maintenir les salaires de nos employés bien que le contexte soit difficile. Toutefois, afin d’obtenir un rendement optimal, nous espérons gagner davantage de marchés publics et avoir une réelle autonomie de gestion », sollicite Marie-Claire Nnana directrice générale de la Sopecam. Ainsi, 266 des personnels de cette entreprise ont reçu 387 médailles en or, argent et vermeil qui ont été remises des mains de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, assisté à cet exercice par Joseph-Le, président du Conseil d’Administration de la Sopecam.
Joelle Effa
Laurentine Assiga,présidente du Réseau des journalistes culturels du Cameroun, chef des services du journal Nyanga.
« Le journalisme, aujourd’hui, est à la croisée des chemins »
Il faut sans cesse innover avec les nouvelles technologies qui voient le jour. Le journaliste doit pouvoir s’adapter, on ne va pas compter 24 ans et rester en arrière et conservateur sans s’adapter à ces nouveaux outils comme le digital et l’intelligence artificielle. Donc, on va se renouveler encore pour mieux servir le public camerounais. Que ce soit nous dans les magazines, que ceux de Cameroon Tribune, nous avons un seul objectif, celui de positionner la Sopecam à un niveau de leader.
Mbassi Bikaga Epse Bikele Yvette Helene, chef service société et culture Cameroon Tribune
« Ça fait 29 ans que je travaille. »
Ma physionomie est tellement trompeuse que l’on ne pourrait imaginer que j’ai pu déjà rassembler autant d’années de service. Une médaille comme celle-ci est la marque de la reconnaissance des efforts et des sacrifices consentis toutes ces années. Et je pense qu’elle m’invite à m’investir davantage parce qu’une médaille comme celle-ci, c’est plus de responsabilité afin de rester parmi les meilleurs.
Gatsi Tananfouet Fenand, chef service Art graphique Cameroon Tribune
« Cameroon Tribune a pris sa plénitude dans le web »
Je suis très fière de l’évolution fulgurante de ce média, et d’avoir apporté ma contribution, ceci, en collégialité avec mon entourage, pour que Cameroon Tribune décolle. On peut avoir accès à Cameroon Tribune partout dans le monde. Je suis d’autant plus fière du top management qui nous a permis aujourd’hui d’être honorés.
Sorelle Guebediang, première femme, chef d’agence de la Sopecam Ngaoundéré.
« La région de l’Adamaoua va davantage alimenter ce journal. »
C’est la première fois que je reçois une médaille d’honneur de travail. Cela me procure un sentiment de fierté et me donne le courage de travailler davantage parce qu’en tant que première femme chef d’agence à la Sopecam ce n’est pas du tout facile. Cette médaille est un booster pour continuer de l’avant. Nous sommes donc plus confiantes et prêtes à alimenter le quotidien national en ce qui concerne les informations qui viennent de la région du château d’eau du Cameroun.
Propos recueillis par Joelle Effa
