La Communauté Économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est bien partie pour respecter le calendrier d’une opérationnalisation de la Brigade mixte en janvier 2025. Cela tient de la conformité des Etats à cette exigence de sureté et de sécurité le long des corridors transfrontaliers de la sous-région.
Le Tchad a ouvert le bal en la matière le 16 août dernier par la mise en place de sa brigade mixte nationale composée de policiers, gendarmes, douaniers et éco-gardes. Il a ensuite été suivi dans cette lancée par le Gabon le 24 octobre dernier. La Guinée Equatoriale a pris le processus en marche ce 12 novembre 2013 dans le cadre de la mission circulaire qu’effectuent le commissaire en charge du Marché commun, Ngabo Seli Mbogo, et le secrétaire permanent du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCPAC). Lesquels sont attendus ce 19 novembre 2024 pour la mise en place de la Brigade mixte nationale.
Institué par texte réglementaire le 10 novembre 2022, la Brigade mixte CEMAC a pour but de de lutter contre les tracasseries, les abus et toute forme d’insécurité transfrontalière le long des corridors. «Au terme de la tournée qui va se dérouler dans tous les six États de la CEMAC, il y’aura une compilation d’observations, de conseils et suggestions; une compilation de l’état des besoins de cette brigade mixte», déclarait Ngabo Seli Mbogo au cours de son escale au Gabon.
Louise Nsana