Du 3 au 4 juin 2024, la ville de Kinshasa a abrité la 20e réunion des parties du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Représentants des gouvernements, acteurs de la société civile et jeunes et partenaires s’y sont réunis autour des questions de préservation du massif forestier, de la protection des peuples y puisant leurs moyens de subsistance et du changement climatique. Il y a été souligné la nécessité d’optimiser les financements en faveur de la cause. Et partant de ce postulat, la France annonce une hausse de ses financements en faveur du Bassin du Congo. «Nous venons d’annoncer le doublement de notre contribution. Nous sommes par ailleurs très heureux que les discussions se sont renforcées ces derniers mois entre le CAFI et la République Centrafricaine d’une part, et entre le CAFI et le Cameroun d’autre part. Ce qui permettra, j’en suis sûr, de soutenir de nombreux projets de préservation des forêts et de développement économique dans ces pays. Notre engagement à travers la co-facilitation du PFBC nous permet également de co-construire avec les institutions de la sous-région comme la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale) et la CEEAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) de nouvelles perspectives», a déclaré Christophe Guilhou, directeur des affaires globales au Quai d’Orsay.
La France via son mécanisme d’aide publique au développement a fourni une aide de 125, 943 milliards FCFA entre 2010 et 2019, selon un rapport de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac). Ce qui fait d’elle l’un des principaux pays-partenaire du Bassin du Congo, aux côtés de l’Allemagne (391,1 millions d’euros, soit près de 254 milliards FCFA).
Louise Nsana