50ᵉ session du Conseil des ministres de l’OCI : Cessez-le-feu pour développer!

C’est le challenge que doit relever Lejeune Mbella Mbella, porté à la tête de cette institution lors des travaux tenus les 29 et 30 aout dernier à Yaoundé.

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI à Yaoundé

«Développement des infrastructures de transport et de communication intra-OCI: instrument majeur de lutte contre la pauvreté et l’insécurité». C’est sous ce thème que se sont tenus les travaux relatifs à la 50ᵉ session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation du Conseil islamique. L’évènement qu’a organisé le Cameroun les 29 et 30 aout dernier au Palais des Congrès de Yaoundé a permis de tabler d’une part sur le développement et d’autre part, sur la situation sécuritaire instable au sein desdits pays.

Dialogue
Les assises présidées par Joseph Dion Ngute, Premier ministre du Cameroun, interviennent au moment où le pays célèbre le cinquantenaire de son adhésion à l’OCI. En dehors de cela, il y a que les travaux de Yaoundé ont lieu au moment où la pauvreté et l’insécurité contre lesquelles il faut lutter sont accentuées par de nombreux meurtriers à l’international.

Ces travaux ont donc été l’occasion pour différents orateurs, au nom de leurs pays respectifs, de prendre position. Sur le pupitre, les uns après les autres, ils ont déploré toutes les atrocités que les civils subissent dans le Sahel, la Palestine, la bande de Gaza. Pour Joseph Dion Ngute, «la situation humanitaire est catastrophique» parce que, regrette-t-il, des milliers de Palestiniens et d’Israéliens sont tués chaque jour. D’où l’urgence «de trouver une solution juste et définitive à ce problème» a relevé le représentant de Paul Biya, président de la République.

D’ailleurs, c’est au nom du «mendiant de la paix» que le patron de l’immeuble Étoile appelle au dialogue. «Le Cameroun soutient toute initiative fondée sur le dialogue et la concertation» a indiqué Joseph Dion Ngute. Pour lui, le retour à la paix ne peut être possible que «si les différentes parties en conflit amorcent un dialogue franc et sincère. C’est à cette condition que la paix et la sécurité tant souhaitées par tous seront atteintes».

Développement
En présidant la cérémonie d’ouverture, au nom du chef de l’État Paul Biya, ce 29 aout, Joseph Dion Ngute évoque la pauvreté comme un défi auquel il faut impérativement faire face. D’où l’appel lancé aux participants afin qu’ils proposent des solutions pour booster le développement. À ce sujet, évoque Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de la Gambie, «le développement de nos infrastructures de transport et de communication peut contribuer de manière significative à la lutte contre nos défis communs en matière de pauvreté et d’insécurité, dans la mesure où les améliorations dans ces domaines pourraient renforcer et consolider le développement social et économique durable de la oumma islamique». Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures suggère pour sa part «une action collective dans une approche inclusive» pour pallier les crises et le terrorisme au sein des pays membres de l’OCI.

Joseph Julien Ondoua Owona

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